Quiz sur les actualité développement durable

La loi climat européenne rehausse l'objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de l'Union européenne de 40 % jusqu'ici à « au moins 55% » d'ici à 2030, comparé à 1990. Elle rend contraignant l'engagement des Européens à atteindre la neutralité climatique d'ici 2050. La Commission a publié le 14 juillet 2021 un paquet de 16 propositions législatives (3 800 pages) visant à adapter les politiques de l'UE en matière de climat, d'énergie, d'utilisation des terres, de bâtiment, de transport, et de fiscalité, pour permettre de réduire ses émissions nettes de GES d'au moins 55 % d'ici à 2030 par rapport à 1990. Ce paquet, dénommé « Fit for 55 » contient une révision des principaux textes existants et de nouveaux comme le projet de Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières de l’UE (MACF). L’enjeu de « Fit for 55 » consiste à faire de l'Europe le premier continent neutre en carbone d'ici à 2050 et faire du Pacte vert pour l'Europe une réalité.
Retrouvez les premières observations du MEDEF sur le Paquet « Fit for 55 » sur notre site extranet

Les entreprises de plus de 500 salariés (250 dans les DOM) ont l’obligation de réaliser un bilan d’émissions de GES tous les 4 ans. Les entreprises françaises ont fait preuve d’anticipation en réalisant les premiers bilans d’émissions de GES dès le début des années 2000. Des entreprises de toutes tailles se sont aujourd’hui essayées à cet exercice et ont mesuré les enjeux et l’intérêt de la prise en compte des émissions de GES à l’échelle d’une activité. Que cela soit imposé ou non, que ce soit pour de petites ou grosses entreprises, il est urgent d’agir. Connaître ses émissions vous permet de mieux cibler vos actions. Des mesures d’accompagnement vers les entreprises désireuses de réduire leurs émissions existent.
RDV sur ADEME - Site Bilans GES.
Le MEDEF organisera le 7 octobre prochain (11h-12h30) un webinaire avec l’ADEME sur le thème « Entreprises, bilan GES, stratégie bas carbone, comment se lancer, par où commencer ? »

La taxonomie est un système de classification des activités économiques en cours de déploiement dans le cadre de la stratégie européenne sur la finance durable.
A terme, il imposera aux grandes entreprises de déclarer quelle est la portion de leur activité qui est dite « durable ». Les produits financiers dits « durables » devront également se confronter à cette part verte. Elle liste une centaine d’activités à date pour lesquelles des critères techniques sont appliqués.
Pour le moment, les études montrent que la part verte déterminée par le projet de taxonomie ne représente que 2 ou 3 % de l’économie globale. L’objectif est donc d’augmenter cette proportion progressivement, afin de basculer vers une économie neutre en carbone.
Le Mouvement des Entreprises de France est vigilant à éviter un classement trop clivant qui risquerait d’assécher les financements pour les activités qui n’y sont pas mentionnées, parfois des pans entiers de l’économie réelle. La transition écologique doit embarquer l’ensemble des secteurs.

Selon le WWF le coût économique du déclin de la nature dans 140 pays est évalué à 479 milliards de dollars. La France figure à la dixième place parmi les pays les plus impactés. Selon le rapport “Global Futures”, si rien n’est fait pour enrayer la disparition de la nature, cela coûtera au moins 479 milliards de dollars par an au niveau mondial, soit près de dix mille milliards de dollars d'ici 2050, l'équivalent des économies du Royaume-Uni, de la France, de l'Inde et du Brésil cumulées.
La France figure à la 10ème place parmi les pays les plus impactés, à hauteur de 8,4 milliards de dollars chaque année d’ici 2050, soit 173 milliards de dollars d’ici 2050. Ces pertes économiques sont principalement dues à l’érosion des côtes et à la diminution de la production halieutique, ainsi que dans une moindre mesure, à la limitation du stockage du carbone, de la pollinisation, et des apports en eau.
Pour en savoir plus :
Guide du MEDEF « Entreprises et Biodiversité : les clés pour agir »
Podcast du webinaire organisé par le MEDEF le 23 mars sur le thème « Biodiversité : les entreprises d’engagent »

La préservation de la biodiversité impacte tout le fonctionnement de la planète vivante. La biodiversité rend de nombreux services aux entreprises notamment :
des services d’approvisionnement (production de biens) : énergie, alimentation, ressources génétiques, matériaux, fibres, produits pharmaceutiques, eau, transport fluvial…
des services de régulation : prévention des inondations, régulation de l’érosion, maintien de la qualité des sols, régulation du climat, de la qualité de l’air…
des services socio-culturels : tourisme, loisirs, paysages, nature, bien-être.
Comme pour le climat, l’action des entreprises est décisive. Quelle que soit leur taille ou leur secteur d’activité, elles sont de plus en plus nombreuses à prendre la mesure à la fois des risques qui pèsent sur leurs modèles économiques (accès aux ressources, durabilité des sites de production…) et des opportunités tant en termes économiques (nouveaux business models durables) qu’en termes de dialogue avec leurs parties prenantes (ONG, territoires, collaborateurs, clients…).
Pour en savoir plus :
Guide du MEDEF « Entreprises et Biodiversité : les clés pour agir »
Podcast du webinaire organisé par le MEDEF le 23 mars sur le thème « Biodiversité : les entreprises d’engagent »

La séquence ERC doit être appliquée par les porteurs de projets dans le cadre de projets devant faire l’objet d’une évaluation environnementale.
Elle vise à éviter les impacts sur l’environnement, ou au moins à les réduire au maximum et à compenser en nature les impacts ultimes.
Cette séquence doit notamment s’appliquer vis-à-vis des espèces protégées ou encore de l’artificialisation des sols. Il faut noter d’ailleurs que la loi Climat et Résilience prévoit que d’ici 2050, la France atteigne l’objectif de Zéro artificialisation nette. C’est-à-dire que toute nouvelle artificialisation devra être compensée par une opération équivalente de renaturation.